Questions fréquentes : Que devient le fœtus après un avortement ?

Où vont les bébés avortés ?

Ce que devient l’embryon ou le fœtus après un avortement dépend du stade de la grossesse et de la méthode utilisée. Cela dépend aussi de la manière dont la femme souhaite gérer la situation, notamment dans le cas d’une IVG médicamenteuse réalisée à domicile.

Peut-être que tu te poses ces questions parce que tu réfléchis à un avortement ou que tu es actuellement dans cette situation... Il se peut que tu te sentes complètement seule et que ce sujet te touche profondément. Le fait que tu t’intéresses à ce sujet montre cependant du courage et une véritable démarche de réflexion.

Nous tenons à te prévenir que les informations suivantes peuvent être particulièrement éprouvantes ! N’hésite pas à prendre le temps de réfléchir à ce que cela pourrait évoquer en toi, pour décider si tu souhaites continuer la lecture.


IVG médicamenteuse
Lors d’une IVG médicamenteuse (jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée), l’embryon est expulsé avec d’autres tissus après la prise du deuxième médicament, qui déclenche des contractions. Cette étape se déroule souvent à domicile. Il est possible que la femme distingue l’embryon lors de l’expulsion. De nombreuses femmes se retrouvent seules dans cette situation et doivent décider ce qu’elles souhaitent faire de l’embryon. Certaines femmes choisissent de le conserver, pour l’enterrer par exemple.

IVG chirurgicale
Lors d’une IVG chirurgicale (jusqu’à 16 semaines d’aménorrhée), le fœtus (on parle de fœtus à partir de 10 semaines d’aménorrhée) et les tissus sont retirés de l’utérus par aspiration. Cette procédure entraîne l’arrêt de la vie du fœtus. En général, les restes du fœtus sont ensuite incinérés par l’hôpital.

Interruption médicale de grossesse (IMG)
Après une IMG, le corps de l’enfant peut être récupéré par les pompes funèbres et des obsèques peuvent être organisées, si les parents le désirent. Sinon, c’est l’hôpital qui se charge de l’inhumation ou de l’incinération.

Est-ce possible de déclarer l’enfant à l’état civil ?

En France, il est possible de déclarer un enfant décédé à la naissance à l’état civil, en établissant un « acte d’enfant sans vie ». Pour cela, il faut qu’il y ait eu un accouchement (par exemple lors d’une IMG), quel que soit le terme de la grossesse ou le poids de l’enfant. Ce n’est donc pas possible dans le cas d’une interruption volontaire de grossesse (IVG) ou d’une fausse couche précoce.

L’enfant pourra ainsi être inscrit sur le livret de famille, avec un prénom et un nom de famille, si cela est souhaité. Cela permet également d’organiser des obsèques officielles.

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❗️Voici les 4️⃣ raisons principales pour lesquelles des femmes envisagent un avortement.

  • Question suivante :

    L'embryon souffre-t-il lors de l'avortement ?

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